Un grand classique dans ma cuisine! Les prémisses se trouvent dans mon livre fétiche. J’ai cuisiné pendant longtemps la version de ce bouquin. Puis finalement, depuis que je n’ai plus besoin de Gudule, je varie. Mais il reste toujours ce joli moment où les convives ouvrent leur papillote et les arômes bondissent et rebondissent dans leurs narines. Des étoiles dans les yeux et la salive qui s’échappe de leur bouche entre ouverte, le silence envahi la cuisine avant un concert de cliquetis…
Ce plat est d’une efficacité redoutable, la sauce et les légumes sont associés à la viande dans un joli paquet surprise. Prévoir un grand saladier à portée de main pour les convives qui ne mangeront pas la cuisse, à l’abri des regards, directement dans la papillote.
Commencer par préparer dans un grand bol une petite marinade avec de l’ail pressé, de l’oignon, du vinaigre, de l’huile d’olive, du sel, du poivre et du piquant
Saler des belles cuisses de poulet de campagne (ne pas choisir les plus grosses)
Griller les cuisses dans de l’huile d’olive (bonne manière pour avoir une viande bien colorée et un peu moins grasse)
Puis répartir chaque cuisse sur une feuilles de papier à pâtisserie (he oui il facile la d’éviter, ici, le méchant papier d’alu!) préalablement huilée
Répartir la marinade sur chaque cuisse
Refermer le plus hermétiquement possible les papillotes
Cuire 40 mn à 180 degrés Celcius
Peut patienter 30 mn à four éteint
Ce qui est passionnant, n’ayons pas peur du mot… c’est le nombre de variations qu’il existe
Estragon frais ou autre aromatique sous la cuisse et dessus alors, me direz-vous!?
Champignons frais, légumes nouveaux (ha les premières carottes et les navets du printemps!) tomate (mmmm avec du basilic et de la tapenade en été)….
Pour ajouter du moelleux à la petite sauce, verser un peu de crême dans la marinade avant de la répartir sur les cuisses.
Et pour accompagner, des nouilles fraîches, un pinot noir de la Maison carrée et le tour est joué.
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