Bonjour fidèles popoteurs!
Des événements récents m’ont poussé à revenir vers vous. Parfois la vie nous réserve de drôles de surprises: 3 gousses d’ail au fond d’une casserole, une feuille de laurier, et hop me revoilà ! Pourtant ce n’est pas si anodin que cela peut le paraître.
Reparlons un peu du long sujet du Papet, oui, ce bon vieux papet vaudois. Pour bien comprendre je vous conseille de le reprendre ici et là. Et pour les flemmards et les incollables, il suffit de rester avec moi.
Je vais vous livrer une variante très, très osées de notre cher papet. Je vais décidément me mettre à dos toute la Suisse romande, sauf une partie du canton du Jura… Mais je refuse toujours de polémiquer, alors allons-y! Il s’agit de la version façon Blanchard pour celles et ceux qui collectionnent.
Il va se déguster en 2 temps, oui comme un pot au feu: une entrée potage puis le plat de résistance avec viande, légumes et pdt. Pour les quantités je vous laisse libre, mais n’oubliez pas la soupe aux poireaux et la tarte aux poireaux pour apprêter vos restes de papet. Oui on peut s’emporter et se lâcher à la boucherie et au marché!
La découpe des poireaux ici se fait en demi-rondelles de moins de 1 cm, celle des pdt en demis, si vous trouvez trop gros vous redonnez un coup de couteau. Paf. Vous piquez une des deux saucisses afin que son jus aromatise la soupelette.
Faire revenir 4 gousses d’ail dans un peu d’huile d’olive puis ajouter le poireau, tourner qq minutes, à feux moyen.
Verser une bonne rasade de vin blanc vaudois (ou neuchâtelois, ha ha ha) couvrir d’eau, saler (pas trop, attention, les saucisses salent aussi), poivrer et aromatiser avec une feuille de laurier, laisser mijoter à couvert.
Lorsque c’est presque cuit ajouter les pdt, tourner le tout puis déposer avec amour les 2 saucisses, une au foie et une aux choux pour ne pas faire de jaloux, les cacher sous les poireaux et ajouter de l’eau, pas beaucoup, juste un peu pour que les légumes soient recouverts.
Lorsque le temps de cuisson des saucisses est dépassé, et que les pdt sont cuites comme on aime, il est temps de rectifier l’assaisonnement en poivre du mortier (oui toujours, svp) et en sel.
Servir sans attendre le jus de cuisson qui, il est vrai, est fort goûteux!
Lorsqu’il ne reste presque plus de liquide au fond de votre marmite, en espérant que vous avez encore un peu faim, verser une tombée de crème et 2 à 3 cs de vinaigre blanc, une bonne raclée de noix de muscade, tourner, couper les saucisses (pour celle qui n’a pas été percée prévoir une petite tranche de pain pour la piquer sans que cela vous éclabousse trop, mais oui, vous piquez la tranche de pain sur une fourchette puis vous piquez la saucisse avec la fourchette. Le jus va être retenu par la tranche de pain en profitant de l’imbiber… sans gicler partout) et dresser artistiquement, oui c’est toujours possible, dans des assiettes plates, oui, dans les bols cela ne serait pas très pratique pour racler la peau des saucisses, avec votre couteau, hein dit Gudule! Non !?
Voilà, à table et bon appétit les gourmands!
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