Nul besoin de sortir les mouchoirs. Cette histoire n’est ni triste ni nostalgique, plutôt croustillante et peut-être bien un peu rigolote. C’est l’histoire d’un roudoudou (et ce n’est pas rien!). C’est à Lausanne que les spécialistes s’accordent à signaler l’origine de ce gros oignon doux. Il est si gros qu’il se pèle ni une ni deux et qu’il en suffit d’un pour nourrir 4 becs. Ben oui les oiseaux mangent aussi du roudoudou. Roux et doux et voilà un sobriquet vite trouvé.
Prévoir en plus 2 œufs de poule ou un d’oie si vous êtes printanier, du persil plat, un peu de crème, du beurre, du lard (si vous aimez…) et de la pâte brisée.
Pour l’appareil (me suis toujours demandé d’où provenait ce drôle de terme…) laisser fondre (il s’agit évidemment d’une image culinaire étant donné que l’appareil ne finira pas en flaque…) dans une noisette de beurre (une jolie noisette) le roudoudou assez bien émincé (par chance ce roudoudou là n’a pas de système nerveux, nul besoin de se faire de soucis pour son confort) avec le lard tout bien émincé.
Après on ajoute la crème, les œufs battus à plate couture et le persil plat équeuté et ciselé artistiquement. Pour le sel débrouillez- vous! Le poivre, la muscade, le thym et quoi d’autre encore?! Et ben débrouillez-vous encore une fois. Moi j’ai rien mis cette fois, NA!
On fonce une plaque avec la pâte, on pique, on verse et on fourre tout ce commerce dans le four. Tatatsoin! Oh la le roudoudou fait gentiment son effet. Badaboum. Encore 40 minutes à contempler la lente transformation du roudoudou. Badaboum. Plus qu’à laisser retomber les émotions et on y retourne. WOUA. Mais c’est bon le roudoudou en tarte tatsoin!
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